La commune de Vezins-de-Lévézou est située à 900 mètres d'altitude, sur le plateau du Lévézou, à égale distance des deux plus grandes agglomérations aveyronnaises que sont Rodez et Millau. Cette position stratégique permet aux 645 habitants de ce chef-lieu de canton de bénéficier d'une relative proximité de ces deux bassins d'emplois aveyronnais tout en profitant, autour de Vezins, d'un cadre champêtre et d'une ambiance de village rural tourné essentiellement vers l'agriculture et l'élevage.
Le bourg centre de Vezins se caractérise par son château dominant le village. Cette immense demeure inscrite aux monuments historiques appartient à la famille de Lévézou de Vezins depuis plus de 900 ans. Disposé autour du château, le village offre de belles ruelles, ainsi que des chemins piétonniers permettant aux habitants d'aller et venir dans les différents commerces et infrastructures faisant la vie du bourg.
GleysenoveLa Clau
Plus loin, la campagne environnante propose, autour d’un habitat parsemé de villages et hameaux, de belles vues pittoresques et bucoliques dont voici les principales localités :
• Le village de La Clau, ancienne commanderie templière dont il reste une tour carrée dominant le village. Vous pourrez atteindre le sommet du Puech du Pal à 1 155 mètres d’altitude (le toit du Lévézou) pour découvrir de magnifiques paysages.
Le RamLe Roucous
• Plus bas, en longeant le Viaur, le village de Gleysenove se dresse sur un méandre de cette rivière avec un habitat regroupé autour d’une église romane.
• Au sud de la commune est adossé, au pied du Monseigne, le village du Roucous. De là, un accès sur le « puech » permet de découvrir le hameau de Castries.
La VaysseSaint-Amans du Ram
• L’un des six clochers de la commune classés aux monuments historiques est celui de Saint-Amans-du-Ram : magnifique église romane en grès servant d’église paroissiale notamment aux villages du Ram et des Viallettes.
• Plus au nord, le clocher champêtre de la Vaysse sert de lieu de rassemblement aux habitants des villages de Vaysse Rodier, des Donhes, du Fau et de diverses fermes de la vallée en contrebas.
La commune a su garder une vie de village dense. Le monde agricole reste le poumon de l'activité économique. De jeunes familles sont à la tête des diverses exploitations, garantissant un avenir durable à cette activité. Le tissu associatif est également développé et actif, participant largement au dynamisme du bourg. D'autres personnes travaillant plus loin ont aussi fait le choix de s'installer dans notre village, permettant ainsi de conforter la population de notre commune.
Dans cette dynamique, le conseil municipal encourage toutes ces initiatives en soutenant les activités associatives, en faisant de l'école du village une véritable priorité, en investissant dans des infrastructures et projets innovants tels que le lotissement du Bosquet ou encore l'espace Vézinois.
Ainsi, tous les habitants de notre commune mais aussi les nouveaux arrivants peuvent se projeter durablement dans un cadre de vie à Vezins.
La commune de Vezins est emblématique du Lévézou pour plusieurs raisons.
D’abord, parce que c’est sur son territoire que se trouve le sommet le plus haut du massif (1 155 mètres au Pic du Pal).
Ensuite, parce que l’histoire du Lévézou mais aussi du Rouergue s’est écrite ici.
Quelques étapes illustrent ce parcours.
- La création d’un axe de commerce et de transhumance reliant Millau à Rodez et Espalion, (le cami ferrat), jalonné de dolmens, de châteaux et d’auberges et créateur d’activités (une loue de domestiques avait lieu le 3 mai). L’insécurité y était si grande que, vers 1390, Millau envoie des espions à La Clau et Espalion pour suivre les mouvements des usagers du chemin.
- L’installation d’une commanderie des templiers à La Clau, fondée en 1234, a durablement marqué le territoire. Cette implantation fut rattachée à celle des Canabières (ordre de St Jean de Jérusalem) après la suppression de l’ordre du Temple, en 1302.
Mais c’est la famille de Lévézou de Vezins qui aura le plus contribué à la construction de l’identité de la commune, née de fusion avec celles de La Clau et du Ram. C’est elle qui exprime le mieux son unité.
La famille de Lévézou (puis de Lévézou de Vezins) est une des plus anciennes de France et une des plus prestigieuses du Rouergue. On ne compte plus, issus de ses rangs, les chevaliers, les croisés, les prélats, les gentilhommes proches des cours royales, les officiers, les hommes politiques…
L’histoire retient déjà Arnaud, archevêque de Narbonne et primat des Gaules narbonnaises au 12e siècle, Dieudonné, 1er échanson de la reine Isabelle d’Aragon, Antoine II, surnommé par Coligny le «lion catholique » pour son rôle dans les guerres de religion dans les provinces du Quercy et du Rouergue (à ce titre, il correspondait avec Catherine de Médicis), un évêque d’Agen en 1841, un député de la Noblesse aux Etats généraux du Royaume de France à Tours en 1483 et, plus près de nous, un peintre et graveur de renom (Renaud) et une chroniqueuse du Figaro (Vézianne).
Le château fut d’abord une forteresse, au 12e siècle et peut-être même avant.
Il fut en partie détruit pas un incendie accidentel en 1642, puis reconstruit et remanié à plusieurs reprises, au 17e et au 19e siècles notamment.
L’église, ancienne chapelle du château, a été refaite au 19e siècle. Elle abrite le tombeau de la famille de Vezins, œuvre du sculpteur François Mahoux.
Plusieurs paroisses se partageaient le territoire de la commune actuelle, parfois à cheval sur d'autres communautés. les chefs-lieux paroissiaux étaient Vezins, Saint-Amans-du-Ram, dont l'église est champêtre, tout comme Notre-Dame-de-La Vaysse, et Gleysenove.
C'est en 1919, pour des raisons d'identité postale que la commune de Vezins a complété sa nomination en rajoutant de-Lévézou.
A l’instar du département de l’Aveyron, la commune de Vezins-de-Lévézou a subi au cours des dix-neuvième et vingtième siècles les effets d’un exode massif rural. La population de la commune a atteint un pic au milieu du dix-neuvième siècle avec 2000 habitants environ pour descendre jusqu’à 634 habitants à l’aube des années 2000 avant de commencer une lente stabilisation depuis le milieu des années 2000.
Au fil des décennies, la commune a su conserver ses atours de chef-lieu de canton en maintenant commerces et services de proximité qui lui ont permis de rester attractive et de compter aujourd’hui parmi les lieux dynamiques du secteur.
